OUAGADOUGOU ? Où est ce donc ?
Tout commence par la mutation professionnelle en Afrique de notre voisin et ami.
Avec regret, nous envisageons son éloignement. Le dernier jour arrive et nous lui promettons d'aller lui rendre visite, sur le ton de la plaisanterie...
Et puis, l'idée fait son chemin...Pourquoi pas finalement ?
Un peu de réticence tout de même, à vrai dire, l'Afrique me fait un peu peur (Christine). Trop sensible pour supporter la misère, peur des insectes...
Allez courage, on y va...Nous sommes en janvier 2009
Et puis... c'est incroyable !
Nos amis sont venus nous chercher à l'aéroport de Ouagadougou ...
L'aventure commence dès le lendemain matin, il y a tant à voir, tant à comprendre et Les Burkinabés sont incroyables : gentils, joyeux, et plein d'humour.
Pour ce premier contact : visite de Ouaga et ses environs.
Le baobab : arbre mythique
Les animaux ont besoin de beaucoup d'espace pour trouver leur nourriture donc ils vivent en liberté
Les cultures sont, pour ainsi dire, "bio". Les Burkinabés étant trop pauvres pour acheter pesticides ou engrais, Ils utilisent l'engrais que produisent naturellement les animaux pour enrichir leur terre en cultivant à l'ancienne.
Dans la ferme d'élevage de Wedbila, au sud de Koubri, les populations riveraines gèrent la faune sauvage : différents cobes, porc épics, autruches, phacochères, civettes, mangoutes, chats de lybie, gazelles... Ils assurent nourriture, soins et reproduction pour repeupler le pays en animaux de brousse.
un cobe ou antilope un porc épic
un autre cobe
Une grue
A 50 km au nord de Ouaga, le musée de Manega offre une collection impressionnante de masques sacrés, de bronzes, d'instruments de musiques. Hélas, on ne peut tous les photographier. Dans certaines pièces, la coutume oblige les visiteurs à ôter leurs chaussures et à marcher à reculons.
D'ailleurs, dans les villages les féticheurs ont toujours leur place (animisme)
Enfin, au sud du pays, se trouve le ranch de Nazinga avec ses éléphants et ses cobes et le village de Tiebele.
Ces arbres sont des manguiers, et rien que pour les mangues... Nous savons que nous y retournerons
Le constat : ce pays a un énorme potentiel