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Burkinaventure
9 mars 2019

Compte Rendu du voyage du 07 au 17 février 2019.

Compte Rendu de Voyage à Ouagadougou du 7 au 17 février 2019

 "Le but est dans le chemin"

Jeudi 7 février :

 

arrivée 22 H à l'aéroport.

Les valises, elles, arriveront le lendemain...

Comité d'accueil : Joël, Elisabeth, Arsène, Emile, Dieudonné.

Nous avons grand plaisir à nous retrouver. Nous nous connaissons bien maintenant.

Change d'argent à l'aéroport, taxi puis installation chez Justine qui nous a réservé sa meilleure chambre.

 

Vendredi 8/2, nous avons rendez vous à 10 H, avec Luc Arnaud, chargé de mission. Georgette nous prête sa voiture pour la journée, Joël nous conduit... On se détend...

Georgette bénéficie de « l'heure de la tétée » : pour inciter à l'allaitement maternel, les entreprises accordent 1 H 30 par jour aux femmes qui ont un enfant en bas âge. Donc, Georgette commence à 9 H 30 au lieu de 8 H. Elle travaille chez Nestlé... Pour éviter les gros embouteillages aux heures de pointes, les entreprises ont aussi instauré les horaires décalés.

 

Ouaga se goudronne, se bâtit... beaucoup d'immeubles en construction... L'immeuble du ministère est très frais, l'escalier central est au milieu d'un jardin (tour de rafraichissement) technique de climatisation écologique très intéressante.

 

Luc Arnaud qui a été très généreux pour notre petite fête de Noël 2018 semble vouloir s'investir chez TTBM, dans la branche : tissage et production de farine de maïs... Affaire à suivre... Cela nous serait profitable.

 

L'après midi, nous irons visiter l'école maternelle dans laquelle travaille Elisabeth : école publique assurant enseignement, matériel, goûter, uniforme, assurance, préparant les tout petits au CP. Mais les parents doivent rajouter 55 000 fcfa par an (82 €). La aussi, au centre des bâtiments, un jardin rafraichissant protégé du soleil.

 

Sur le retour, on s'arrête au ministère de l'urbanisation pour rencontrer le mari de Georgette. Il descend de son bureau pour nous serrer la main... puis nous passons à l'institut géographique pour l'achat d'une carte de Ouaga de 2018... Dans les nouveaux quartiers, on mélange 3 catégories sociales pour la mixité... J'ai l'impression que les idées de bon sens sont facilement appliquées.

 

Dans la discussion à batons rompus qui se poursuivra tout au long de notre séjour avec essentiellement Joël et Elisabeth qui nous accompagnent partout, nous apprendrons que certains de « nos » enfants ont déjà bénéficié de bourses, tel Abdoul Razack. Ce sont les instituteurs qui font la demande (unedizaine d'enfants par école). Les bourses leur sont retirées s'ils redoublent (ce qui est arrivé à Abdoul Razack). La bourse ne couvre pas la totalité des frais de scolarité.

 

Samedi 9/2 : Alain et Joël partent récupérer nos valises à l'aéroport et nous filons sur Djicofé en emportant 2 valises. Nous avons trouvé un taxi qui nous prend 2 allers et retours à 4 000 f (6 € X 2 = 12 €). Vu la difficulté, il nous demandera 15 € pour le lendemain. Tous les taxis ne vont pas à Djicofé. Ils doivent s'engager en connaissance de cause. Nous laissons Joël régler tous ces détails... ;

 

Djicofé se peuple et en même temps se développent beaucoup de commerces, des écoles...Une ville "sauvage" où les gens s'organisent aussi pour faire la voirie ! C'est à dire que le dimanche, ils se réunissent par quartier pour faire un bout de route (piste défoncée par la saison des pluies). Ils achètent de la terre et bouchent les trous avec pioches, pelles et brouettes... L'état ne s'occupe pas de la voirie dans les zones non loties. Dans ces quartiers, tout est géré par les habitants !

 

Donc : rencontre au sommet. Le devenir de TTBM ?

  • Un terrain est à vendre, contigu du notre (900 €). Les prix sont à la hausse...

  • pour construire une école, il faut 800 m² . L'état est en train d'essayer de régulariser la construction d'écoles en zones non loties.

  • un château d'eau nous permettrait de vendre plus d'eau car plus de débit et de vendre de l'eau aux citernes, pour livraison à domicile (à noter la saison des pluies a été très abondante cette année. X 3). Joël a fait faire un devis. J'en ai un qui date de 2017... nous comparons : avec le support et la pompe : 4 500 €. Il est possible de l'installer sur notre terrain.

  • Prix de l'eau : 25 fcfa les 3 bidons de 20 l (peu de débit et il faut pomper, remise de 5 fcfa). Avec château d'eau : le double et beaucoup plus de clients.

  • Actuellement le forage rapporte 200 à 300 € par an environ. C'est lors de l'enterrement du beau père de Georgette que Joël a remarqué un forage dans le village... C'était en fait l'ami du mari de Georgette, un Belge, qui l'avait installé. Une demande a été faite, appuyée par Georgette et … acceptée. La recherche de l'eau s'est faite à la baguette. Initialement trouvée sur le terrain du voisin. Recherche du passage pour l'engin de forage par jeunes gens à moto qu'il a fallu payer. Rigole à leurs frais.

  • Possibilité d'un potager. Grillage à leurs frais. Elisabeth a un nouveau compagnon Atanas qui travaille en pépinière et qui est très au fait d'écologie et de perma culture.

  • Il est venu sur le terrain, le lendemain, le sol n'est pas mauvais il y a un kapokier pas loin, il faudrait juste l'enrichir ou faire de la culture hors sol, en première intention planter des papayers qui fournissent des fruits en 6 mois et meurent en 2 ans !!!, repoussent à partir des noyaux. Le mieux serait de trouver un agriculteur pour faire le travail et lui laisser la récolte les premières années.

  • Le moulin pourrait produire de la farine de maïs en gros, on a la place sur le terrain pour couler une dalle en béton pour le séchage en décalant un peu le potager.

  • Unités de tissage : 10 métiers sous le hangar (voir annexe) formation à l'autre bout de Ouaga, femmes intéressées !!!

  • Ces femmes pourraient alors déposer leurs enfants à la « garderie » pendant qu'elles travaillent...

  • Et...Il nous reste de la place pour construire un hébergement pour touristes solidaires.

Affaire à suivre...

 

Pour conclure, je décide avec Elisabeth du menu du repas de demain midi : riz (reste de sac de Noël stocké dans la bibliothèque) + légumes + poissons + bois pour la cuisson vu la taille des marmittes. Voir en annexe le prix des denrées.

De quoi nourrir environ 100 personnes. Elisabeth se charge de tout en moto (achat et cuisine, elle sera aidée par 3 autres femmes).

 

Nous sommes bien sur ce terrain : le silence, les femmes à la pompe discutent, les enfants jouent dans la rue, un petit âne vient boire : il a tracé son chemin à travers notre terrain, celui ci n'étant délimité que par un petit muret...Je pense à Sylvie.

 

Recensement des arbres sur le terrain : 2 manguiers (à l'état de petits batons) 1 neemier, 1 pomme canelle, 1 moringa + l'arbre à raisin et le neere qui étaient sur le terrain avant qu'on l'achète... Bref, je trépigne... Joël me parie que l'année prochaine il y aura 6 arbres en plus. Pari relevé : 10 000 fcfa... Il y a bien sûr les eucaliptus, ceux là je ne sais pas comment ils ont fait pour pousser. Pour l'instant ils font de l'ombre aux motos...

 

Dimanche 10/02 : Journée Djicofé, sous notre hangar, la température est d'environ 27 °C (40 °C en plein soleil). Sur la dalle, nous y trouvons des enfants du quartier qui jouent.

 

matin : installation de nos 3 grandes tables, ouverture des valises, tri du linge et des livres, distribution. Awa nous fait l'article et met de l'ambiance, les filles veulent des robes, on cherche. Awa se trouve une tunique qui lui plait et l'enfile... Voilà ça s'est fait...

 

repas : plat unique et sorbets apportés par Awa au dessert (baobab, tamarin, orange, zoom koom, mil et menthe, bissap...) 50 fcfa X 50 = 2 500 fcfa. Je lui donne 5 000 pour ses frais d'essence. Repas : 40 000 fcfa (60 €)

 

récompense des 10 meilleurs : des couvertures (restant des dons de Luc Arnaud de Noël) distribution des sacs d'écoliers à ceux qui sont passés en 6ème, distribution des photos prises l'année dernière.

 

Il est 15 H 30 : je commence à être fatiguée. Je suis d'avis de faire une photo de groupe devant la banderolle de TTBM et de libérer tous les enfants... Mais... Les choses vont se passer autrement :

D'abord photos de groupe puis une petite fille vient me tirer par la manche : elle veut une photo avec moi... Je suis touchée... on y retourne... tous les enfants veulent une photo avec moi : tantie, puis avec Alain : tonton... Et puis un jeune me demande si je peux faire quelque chose pour lui. Il voudrait devenir chanteur. Je lui conseille de se rapprocher d'un groupe, de se faire connaître d'abord au Burkina, de faire un enregistrement que je pourrai montrer en France.

 

Lundi 11/02 : on souffle. On fait le point + Marché artisanal

 

  • possibilité d'instauration des cours de soutien, pour les enfants qui présentent le CEP. Et le cas Nafissatou... 2 heures les dimanches après midi soit 7,50 € X 20 = 150 € pour mars, avril, mai, juin... C'est un compte à la louche...

  • courriers entre parrains et filleuls ? Cela ne fonctionne pas. On décide que chaque enfant qui écrira aura une réponse. C'est simple...Ceux qui veulent des échanges en auront, on ne force personne. Deux filles m'ont remis un courrier : de nouveau Sana Djamilatou qui écrit spontanément, j'ai décidé de « l'adopter » et la filleule de Chantal. A ce propos, ses parents officient sur un marché dans Ouaga en tant que tradi praticiens (nous n'aurons par le temps de passer les voir... frustrant)... Une peau de lion a été retrouvée sur un marché à Ouaga. Le commerce en est formellement interdit... Un légionnaire français aurait tiré sur un lion, l'aurait manqué, et ce dernier l'aurait attaqué, malheureusement le légionnaire l'a tué avec son poignard... Que d'histoires... C'est sûr, on est ailleurs...

  • La femme de Joël se lève tous les matins à 4 H pour faire le riz sauce qui sera vendu au kiosque...

 

Nous filons au marché artisanal en taxi : achat de 5 bronzes. Puis repas. Deux chattes et leur portée se rapprochent de notre table... Je leur fais une pluie d'omelette, avec 2 morceaux chacun est rassasié...

Puis marche vers Kalgondin, le QG des membres de TTBM, là où tout a commencé.... On passe devant l'usine de mise en bouteille de la nappe phréatique sous Ouaga. Rencontre avec un pasteur, connaissance de Joël, qui va officier à Djicofé...Chapeau indispensable.

  • Après midi au QG avec Emile (mécanicien) et Awa (cantinière, elle scolarise seule ses deux garçons) qui va faire du zoom koom. (petit mil avec de la menthe + sucre ? + tamarin ?). Nous goutons, donnons notre avis.

  • Je l'accompagne au moulin, puis nous allons chercher les contenants en moto. Un grand sac de petites bouteilles en plastique (2 000 fcfa). Nous revenons, nous lavons les mains, relavons les bouteilles puis remplissage des bouteilles et congélation. Les deux frigos sont pleins...

    Il y a un petit commerce de bouteilles en plastique que les gens récupèrent chez les particuliers et apportent dans un endroits où on trie et stocke les contenants en plastique, qui sont lavés et revendus. Tout cela se passe sur un terrain tout près de l'aéroport... C'est incroyable, les gens vivent de petits boulots...la misère les a forcé à s'inventer des petits boulots de récupération, de revente...

  • Il y a beaucoup de solidarité chez ce peuple : dans la rue nous voyons passer des émigrés nigériens, une machine à coudre sur l'épaule (comme avant les vitriers chez nous). D'autres émigrés nigériens installés dans la rue font cuire de la viande de bœuf et la revende (500 fcfa l'assiettée). .. Ils sont acceptés par les Burkinabés... Tous ceux qui travaillent sont acceptés..

  • Nous voyons passé un "pharmacien ambulant" vendant principalement des anti douleurs et nous apprenons qu'il y a eu récemment, à Ouaga, une saisie de 40 tonnes de médicaments de contrebande venant d'Asie.

 

Mardi 12/02 : départ pour Bobo. Pas de 4 X 4 cette année pour ne pas attirer l'attention.

 

L'état arbore le côté des routes...mais parfois les arbres sont arrachés par les habitants. Il y a des arbres qui portent malheur...A une certain époque, on n'avait pas le droit de planter des arbres. Seul l'arbre sauvage était accepté...

 

Nous sommes très étonnés : de l'eau partout dans les retenues. Les potagers sont arrosés, le bétail peut boire...Cette année il a plu trois fois plus que d'habitude, jusqu'en octobre. Cela faisait 30 à 50 ans qu'il n'avait pas plu autant...Toujours les mêmes conflits entre Peuls et agriculteurs. Parfois un troupeau est empoisonné.

 

On passe par Hounde, ville d'orpailleurs, éphémère, habitat en paille protégé par une bâche. Ambiance far west.

Afrique du Sud et Ghana entrent dans la danse, l'un pour ses engins de forage, l'autre pour « l'intendance »... C'est la ruée vers l'or... On ne s'y arrête pas...Dans cette région du Burkina il y a toujours eu beaucoup d'or ainsi qu'au Mali...

 

Arrivée à Bobo, la maison d'André et Biba est de style Gaudi, avec un petit air de « Palais Idéal », incroyable d'ingéniosité et de fraicheur. Le repas est digne d'un 4 *. La chambre d'hôte magnifiquement décorée... De terrasses en terrasses nous arrivons sur le toit du 2 ème étage et surplombons Bobo... toilettes sèches qui enrichissent le sol, cultures hors sols. Ils ont fait d'un terrain désertique un petit paradis... avec très peu de moyens...

 

Mercredi 13/02 : Hôtel – restaurant – bar « Labissa ». Rencontre avec la propriétaire, visite de ses chambres d'hôtes, la piscine en chantier, ses difficultés pour trouver des matériaux (les faïences viennent d'Espagne) et des professionnels. Il y en a. Ils se font connaître par le bouche à oreilles.

Un château d'eau sur forage a été installé (polytank fabriqué au BF, on en voit partout cette année). L'état a décidé de procéder à environ 1000 forages cette année sur le territoire burkinabé. Au moins cela simplifie la question des pertes dans le réseau de distribution...

Un groupe d'Alsacien a pris pension pour une dizaine de jours ici. Ils font un stage d'initiation à la danse africaine le matin et visites dans les alentours l'après midi... en toute quiétude. Selon la propriétaire il n'y a rien à craindre...

Est ce qu'en réalité l'insécurité ne serait pas la même que celle que l'on rencontre maintenant partout sur la planète...

Toutefois, il est vrai que pendant notre séjour l'armée burkinabée a fait une descente dans l'est pour ratissage des terroristes qui se cachaient dans la forêt... il valait peut être mieux ne pas chercher les éléphants à ce moment là...

 

Le soir, Joël et Biba nous font une démonstration des danses des différents éthnies du Burkina. Il y a un concours lors de « la semaine nationale de la culture » à Bobo... et puis ils nous chantent l'hymne national, l'un en moore, l'autre en français...Ils sont scotchant non ?

 

Chez André et Biba, je tombe sour le charme d'un mobile en bois de rose (palissandre) bois musical avec lequel on fait les balafons...Le vent le fait chanter, la musique est incroyable... (5 000 f cfa)... affaire à suivre... Nous partons demain...Bobo est une ville immense par le temps de passer en commander un...

 

Jeudi 14/02 : retour par Diebougou pour voir la grotte « Guerre Dingue ».

 

En route, discussion à batons rompus car il est difficile d'y voir clair dans ce pays en pleine évolution. Oui les choses s'améliorent : construction d'écoles, d'université, labo, barrages, pisciculture, de forages, de routes, centrales solaires (frigo et télé fonctionnant avec panneaux solaires) beaucoup de projets de coopération avec Japon (voitures, motos, soja) Chine, Allemagne, France (eau, armée), Etats Unis (routes), anglais (lutte contre le palu)., Pays arabes... Les panneaux indicateurs des projets sont de couleurs différentes : en bleu pour les projets USA, drapeau français pour la France, etc...

Plus de justice et de liberté d'expression, mais plus de règles à respecter (par ex. : taille des mailles des filets pour la pêche).

Récemment, mise à jour d'un potentiel minier très important (voir le journal « l'économiste du Faso »). En 2007 : 0,4 tonne d'or ; en 2010 : 6 mines, export de 23,1 tonnes ; en 2017 export de 45,5 tonnes...

 

La grotte vaut le détour, les galeries et chambres pour sentinelles sont en fort bon état, taillées dans la roche à la pioche... Puits de lumière au milieu. Deux croco y font la sieste au frais. Les chauves-souris sont légion et s'envolent à notre passage. Je me dis que, hélas, des visites très fréquentes les dérangeront....

 

Nous savons maintenant reconnaître les orpailleurs (en guenilles et plein de terre), et les Peuls (marchent avec un baton)

 

vendredi 15/02

 

Après une nuite à Koudougou : 8 000 fcfa la chambre ventilée au Jackson Hôtel retour sur Ouaga, Nescafé sur la route (séance de photo), nous passons devant de grands hôtels qui se remplissent lors des manifestations telles « Les nuits atypiques de KDG ». Une cité du 11/12. Chaque année, dans une ville différente, l'état construit de belles maisons pour la revente ou la location (pour développer les entreprises du bâtiment?).

 

Pour info : un maçon gagne 2 à 3 000 fcfa par jour.

 

Sur la route, avant de rentrer à Ouaga, nous achetons aux petits producteurs : oseille, bouton de kapokier, pommes de terre, papaye, choux...

Le paysage est vaste, encore verdoyant... On ne s'en lasse pas...

Nous profitons de la voiture pour passer au marché acheter des pagnes, puis chez Joël manger la soupe de bœuf.... Son fils fait une formation d'électricien et nous demande lors du prochain voyage de lui rapporter des livres... Enfin, sur le retour, nous nous arrêtons au bureau d'Arsène pour faire la photo pour « salsa solidarité ».

(Je voulais la faire avec tous les enfants, le dimanche 10/02, mais impossible alors de retrouver les T shirts...).

 

Samedi 16/02

 

Musée national le matin... quasi vide... Il est temps qu'on leur rende leur biens, leur histoire, leur passé.

Après midi : visite à Mr Soumaila Kanla, ébeniste, dont la galerie est située dans la zone du bois, à Ouaga. Ancien ingénieur en informatique reconverti pour sauver les arbres de son pays... un puits de connaissances. Avec l'appui des populations :  écologie, reforestation, préservation du savoir ancestral de la phytothérapie...

Nous avions fait sa connaissance l'année dernière à Fada. Il est de ceux qui font bouger les montagnes. 

Dernière soirée au bord du bld Charles de Gaulle... dans la fureur et dans le bruit... On en profite car une fois que le périphérique sera construit, tous ces camions qui traversent Ouaga venant de côte d'Ivoire...pour aller au Niger, ghana... ne passeront plus par là... Le spectable sera terminé... des passagers voyagent sur les chargements... Joël décode... C'est sûr, on est ailleurs... On a invité Awa... Elle donne son assiette à finir à des enfants qui mendient...A d'autres, elle a donné 2 pièces...

 

Dimanche 17/02

 

Valises le matin et compta avec Arsène l'après midi.

 

Joël doit accueillir des Japonnais à l'aéroport, les amener à leur Hôtel et leur remettre une voiture de location... Il revient avec des brochettes pour faire plaisir à « Mr Alain »...

 

Justine a invité chez elle tous les gens de son village qui se sont installés à Ouaga. Ils se réunissent chaque mois pour la convivialité... c'est une excellente idée.

Fin du voyage

 

 

 

 

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